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Écophyto 30 000 : Une envie d’échanger partagée (témoignages)

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Cyrille Fiard, céréalier à Quincieux et Sébastien Leclerc, agriculteur bio à Genay, expliquent ce qu’ils recherchent dans ce groupe 30 000.

Cyrille Fiard exploite 45 ha en grande cultures à Quincieux, "tout près d’un puits de captage d’eau potable", tient-il à signaler. Depuis un peu plus d’un an, il a rejoint le groupe d’agriculteurs qui travaillent sur la qualité de l’eau en lien avec l’établissement public territorial du bassin Saône (EPTB) Saône Doubs et qui compose désormais le groupe 30 000.

De son côté, l’agriculteur de Quincieux a déjà mis en œuvre depuis quelques années un certain nombre d’actions dans le sens de la réduction des phytos : "je fais en sorte de me passer d’insecticide au sol et j’ai augmenté la rotation de mes cultures".

Se situer par rapport aux autres

Pour lui, appartenir au groupe 30 000 est une occasion de donner la part belle aux échanges entre agriculteurs. "On a souvent des décisions importantes à prendre sur nos exploitations et parfois on se retrouve bien seul face à des dilemmes. On a tendance à regarder ce que fait le voisin sans oser lui demander. Avec un groupe comme celui-ci, on se rencontre, on évoque nos réussites et nos échecs. D’autre part, le calcul de notre indice de fréquence de traitement (IFT) nous permet de nous situer par rapport aux autres. Et avec la séparation du conseil et de la vente en vigueur au 1er janvier 2021 et la pression de la plus en plus marquée pour réduire l’usage des phytos, on prend de l’avance !", souligne Cyrille Fiard.

L’exploitant de Quincieux compte sur ce groupe pour partager des astuces et pourquoi pas à plus long terme, envisager du matériel en commun.

Également membre du groupe, Sébastien Leclerc qui exploite environ 200 ha répartis entre le Rhône (Genay, Rochetaillée-sur-Saône, Fleurieu-sur-Saône, Saint-Didier-au-Mont-d’Or) et l’Ain (Civrieux, Saint-Trivier-sur-Moignans, Saint-Jean-de-Thurigneux), partage cette envie d’échanger. "De mon côté, je travaille en agriculture biologique et le groupe 30 000 permet d’avoir des retours d’expériences d’autres agriculteurs. Je pense que ce type de groupe est l’occasion de connaître des gens qu’on n’a pas l’habitude de côtoyer. À terme, peut-être pourrons-nous envisager du matériel en commun ?", indique le jeune agriculteur.

 

Article écrit par Emmanuelle Perrussel

 


Contact : Laurence Garnier - 04 74 45 56 67 - laurence.garnier@remove-this.ain.chambagri.fr