Vous êtes ici : Accueil > Actualités > Toutes les actualités > Une viticulture sans herbicide : quels impacts économiques sur l’exploitation - Cas-type Sud Beaujolais

Une viticulture sans herbicide : quels impacts économiques sur l’exploitation - Cas-type Sud Beaujolais

Accéder aux flux rss de notre siteImprimer la page

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Les Chambres d’agriculture proposent une étude évaluant les impacts technico-économiques et sociaux d’une transition vers un itinéraire technique « zéro herbicide ». Découvrez les résultats pour le cas type Sud Beaujolais.

Les Chambres d’agriculture proposent une étude évaluant les impacts technico-économiques et sociaux d’une transition vers un itinéraire technique « zéro herbicide ».

INOSYS Viticulture est un dispositif national de références économiques par circuit de commercialisation et par vignoble. Il a pour objectif d’évaluer l’impact du système (main-d’œuvre, mode de commercialisation, orientation technique) sur l’économie de l’exploitation-type. Il permet également d’analyser les évolutions du système défini et de procéder à des simulations.

Ces nouvelles pratiques impliquent des Investissements en matériel et l’augmentation des temps de travaux. A cela, sont liées différentes hypothèses de perte de rendement afin d’évaluer la prise de risque.

Le cas-type étudié pour le Beaujolais est défini par sa surface (15 ha de vignes) et son débouché presque exclusivement à destination du négoce (76% en vrac et 20% en moûts). La part des bouteilles est très faible (4%). Les situations financières sont très tendues à cause de la mévente et des coûts de production. Le système est très dépendant du négoce et de la vente en Beaujolais nouveau (adaptation au marché, précocité, …).

La structure du vignoble est caractérisée par une forte densité : de 8000 à 10000 pieds / ha, écartement des rangs 1,20 m. Les plants sont conduits en gobelets et guyots. Le vignoble est âgé (50 ans en moyenne), il n’y a pas ou peu de plantations nouvelles sauf pour diversifier les cépages : le gamay a été remplacé sur 2 ha par les cépages chardonnay et pinot pour répondre à la demande du négoce et fournir des bases crémants plus rémunératrices.

Nous avons identifié les nouvelles pratiques en lien avec des viticulteurs et calculer les impacts technico-économiques sur l’exploitation du cas-type.

Dans ce contexte, la mutation du système de culture vers la fin de l’utilisation des herbicides a un impact fort sur la pérennité de l’exploitation, pour retrouver les conclusions du cas type Sud-Beaujolais, cliquez ici

Pour retrouver l’ensemble de l’étude à l’échelle de huit vignobles, cliquez ici


Contact : Nina Chignac 04 74 02 22 35